Jeudi 24 décembre 2009 à 1:58

Assis sur un rocher le long d'une grève subissant les assauts d'une mer déchainée j'écoutais les tribulations d'un fou hurlant que cela ne servait à rien de courir il suffisait de voler. Alors j'ai essayé de faire voler un poisson, il a prit son envol et est parti loin dans le ciel, naviguant de nuage en nuage me laissant tout seul au sol, sceptique et désorienté, j'attendrais. Les nuages allant s'écraser les après les autre loin là bas à l'horizon, comme l'écume des vagues sur la plage blanche, je décidais de reprendre ma route. C'est alors que marchant sur un chemin fait d'un rien éclatant et bordé d'un tout obscur j'aperçu de nouveau ce même poisson, battant fébrilement des nageoires pour changer de direction, il piquait droit vers moi. Il passa en trombe au dessus de ma tête et me cria quelque chose que je compris pas, ses paroles furent emportés par le vent du nord souflant comme jamais. J'essayais de comprendre ce qu'il m'avait murmuré et attendait qu'il repasse.  J'attendais 2 ans durant, au milieu de la route, assis sur une large pierre, surement la seule de ce chemin de rien, le vent du nord souflant du nord souflant toujours avec cette féroce détermination; puis brusquement il cessa, et il n'y eu plus un soufle, même pas une légère brise m'apportant les effluves de la douce odeur du début. Je compris alors que c'était fini et que le poisson ne reviendrait jamais et je reparti sur le chemin. La route n'avait ni queue ni tête, ni début ni fin, elle n'existait pas, pourtant plus je la parcourais plus sa réalité me frappait, j'avais l'impression de marcher sur une idée. C'est en pensant à cette théorie que je me rendis compte du sang qui coulait de ma lèvre, du sable blanc m'avait fouetté le visage pendant plusieurs minutes et avait laissé de profondes blessures sur mon visage, pourtant le sang ne s'écoulait que de ma lèvre, encore un caprice du vent. Pourtant le vent du nord s'était arrêté il y a bientôt 5 ans, comme le temps passe sur cette piste...
J'essayais de crier ma haine à ce vent me blessant, mais rien ne sorti, je me rendis alors compte que ce n'était pas le vent du nord, mais bien celui du sud. Je ne sais pas pourquoi mais c'est alors que je tendis l'oreille, au risque de me la faire prendre par un souffle de vent trop vigoureux. J'entendis alors un murmure, le murmure d'une créature très lointaine mais qui me paraissait si proche. Comme si ce n'avait été qu'un rêve je me rappelait le poisson, je compris enfin que ce murmure m'était destiné et que je devais à tout pris le saisir, je courus de longues heures à sa recherche sans me préocupper du sable fouettant mon être aussi bien que ma chair, je finis par le rattraper et saisi ce que me disait le poisson. Je pris alors mon élan et sautait. Les gens qui m'observaient furent surpris de me voir m'envoler. Sentant le vent dans mon dos je volais vers eux et leur criait la même chose que le poisson m'avait confié plutôt: "La vie est absurde, tu peux la passer à essayer de marcher  sans but, ou à attendre que celà passe, si tu ne te fais pas à l'idée que de toute façon tu ne pourras jamais voler à part en rêve alors tu n'arriveras à rien et elle sera perdue, mais si tu rêves que tu peux voler, rêves le et tu prendras ton envol. L'important c'est pas la façon d'y arriver ni comment tu le fais, de toute façon c'est absurde et ça n'a aucun sens. Alors fais moi plaisir et rêve ta vie au lieu de la vivre."
Depuis j'ai rejoins l'infini et me suis perdu à l'horizon, plus rien ne m'empêche de voler, je rêve...

Par http://www.maths-argentan.fr le Jeudi 21 juillet 2016 à 2:58
La plume dans le bec, la main dans l'encre, je me noie dans la bouteille et me gargarise à l'encrier.
Par puma pas cher le Jeudi 13 octobre 2016 à 9:32
Dites directement que l'homme est un animal !
 

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